Guillaume Gendron (France)

©Romain Laurendeau

Journaliste au quotidien français Libération et judoka
Ancien correspondant en Israël

 

Journalist with the French daily Libération and judoka
Former correspondent in Israel

 

« Les pieds ancrés dans le tatami, en rase-tapis pourrait-on dire, mais la plume (ce)leste, Anthony Diao a toujours eu une approche, un ton différent. Judoka jusqu’au bout des zoris, «pratiquant» plus qu’émérite, capable de partager un randori avant une interview et une bière glacée après, il a une expertise aussi précieuse que rare de la voie de la souplesse dans sa dimension sportive moderne – art opaque s’il en est – tout en ayant la capacité de traduire ses enthousiasmes et son coup d’œil autant pour les passionnés (qui y trouveront toujours moult choses à lire et penser) que le grand public, illuminé à coups d’images, d’anecdotes et de punchlines. Surtout, Anthony Diao a su, tout en cultivant des accès forgés au fil des années autour du monde, de dojo en dojo, développer une distance critique face à son objet, le judo donc, qu’il aime et connaît mais dont il sait aussi les travers et les zones d’ombres, et ce qu’il en coûte aux combattants et combattantes. »

 

“With his feet firmly planted on the tatami, you might say, but his pen (ce)leste, Anthony Diao has always had a different approach, a different tone. A judoka to the end of his zoris, a ‘practitioner’ beyond his years, capable of sharing a randori before an interview and an ice-cold beer afterwards, he has an expertise as precious as it is rare in the way of suppleness in its modern sporting dimension – an opaque art if ever there was one – while at the same time having the ability to translate his enthusiasm and his eye for both enthusiasts (who will always find plenty to read and think about) and the general public, illuminated by images, anecdotes and punchlines. Above all, Anthony Diao has been able to develop a critical distance from his subject, judo, which he loves and knows well, but of which he also knows the shortcomings and shady areas, and what it costs the fighters.”

 

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