Patrick Roux (France)
5e aux JO 1988
3e aux championnats du monde 1987
Quintuple médaillé européen de 1984 à 1988 (1er en 1987)
Entraîneur de l’équipe de France (1990-1998)
Formateur de formateurs (1998-2007)
Head-coach de l’équipe de Grande-Bretagne (2008-2011)
Entraîneur de l’équipe féminine de Russie (2013-2020)
Formateur au Pôle Formation de l’INSEP, mission partage et optimisation de l’expérience
5th at the 1988 Olympic Games
3rd at the 1987 World Championships
Five-time European medallist from 1984 to 1988 (1st in 1987)
Coach of the French national team (1990-1998)
Trainer of trainers (1998-2007)
Head coach of the British national team (2008-2011)
Coach of the Russian women’s team (2013-2020)
Trainer at the INSEP Training Centre, responsible for sharing and optimising experience.
« À quelle occasion ai-je rencontré Anthony Diao pour la première fois ? Ce devait être, bien sûr, dans un dojo ou une salle d’entraînement, et je me souviens que lorsqu’on s’est dit bonjour, j’ai pensé que c’était un judoka français ou d’un autre pays. Est-ce lors de cette première qu’il m’a dit qu’il était journaliste ? Ce n‘est pas certain.
Mais j’ai dû le comprendre un peu plus tard puisqu’il s’intéressait d’une manière particulière à l’activité des athlètes et des entraîneurs. Parfois en judogi, parfois sur le bord des tatamis, il nous observait beaucoup et venait à la fin des entrainements pour poser les questions qu’habituellement les journalistes ne vous posent pas… Ça doit être un métier compliqué, journaliste sportif…
En fait, avec Anthony assez rapidement on s’est mis aussi à parler de tout autre chose ! Et c’est ainsi que j’ai compris que si le judo le passionnait sans doute, il le voyait d’abord comme un vecteur de rencontres entre des personnes de provenances, de cultures, de caractères si différents qu’ils ne se seraient peut-être jamais parlés sans cette pratique. Ainsi, nos conversations étaient toujours intéressantes, et je découvrais un professionnel de l’écriture qui cultivait un regard et une attitude en recherche de sens, d’approfondissement et d’objectivité pour explorer et décrire à sa façon les aventures que vivent les athlètes et les entraîneurs qui les accompagnent. Quinze ou vingt ans plus tard, alors que j’avais moi-même un projet d’écriture liant le sport, le judo à un sujet douloureux qui traverse nos sociétés, c’est à lui que j’ai demandé de l’aide sans hésiter.
Aujourd’hui, Anthony Diao a écrit des centaines de pages dans les revues et les médias les plus connus et reconnus de notre discipline sportive. Il prolonge cette aventure littéraire et sportive en créant sa propre plateforme de diffusion. Je me réjouis par avance de ses récits, de son regard sur ces belles aventures occasionnées par la diversité des rencontres que le sport, le judo en particulier continuera de nous offrir. »
“When did I first meet Anthony Diao? It must have been in a dojo or training room, of course, and I remember that when we said hello, I thought he was a French judoka or someone from another country. Was it during that first meeting that he told me he was a journalist? I’m not sure.
But I must have realised a little later that he was particularly interested in the activities of athletes and trainers. Sometimes in judogi, sometimes on the edge of the tatamis, he observed us a lot and would come at the end of training sessions to ask questions that journalists don’t usually ask… It must be a complicated job, being a sports journalist…
In fact, it wasn’t long before Anthony and I started talking about everything else too! And that’s how I came to understand that although he was undoubtedly passionate about judo, he saw it first and foremost as a means of bringing together people from such different backgrounds, cultures and characters that they might never have spoken to each other without judo. So our conversations were always interesting, and I discovered a professional writer who cultivated an eye and an attitude in search of meaning, depth and objectivity to explore and describe in his own way the adventures experienced by athletes and the coaches who accompany them. Fifteen or twenty years later, when I myself had a writing project linking sport and judo to a painful subject that runs through our societies, it was to him that I turned without hesitation for help.
Today, Anthony Diao has written hundreds of pages for the best-known and most recognised judo magazines and media. He is extending this literary and sporting adventure by creating his own distribution platform. I’m looking forward to hearing his stories, and to hearing his view of the wonderful adventures that come with the diversity of encounters that sport, and judo in particular, will continue to offer us. »